Pirates des Caraïbes [RPG]
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Pirates des Caraïbes [RPG]

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 Une ballade presque solitaire.

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Victoria Carlise
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MessageSujet: Une ballade presque solitaire.   Une ballade presque solitaire. Icon_minitimeLun 27 Oct - 3:12

La lune était pleine cette nuit là. Il n'était pas très tard et pourtant elle était déjà haute dans le ciel sombre. C'était d'ailleurs ce que la Lady aux cheveux blonds était venue admirer. Elle avait marché sur le port, mais arrivant dans le sable elle s'était débarrassée de ses chaussures, les laissant un peu plus loin derrière elle. N’arrivant pas tout à fait au bord de l’eau, là où le sable est glacial, elle avait marché un instant avant de s’arrêter, muette devant la contemplation des brumes automnales qui couvraient l’eau et l’horizon d’un voile épais de mystère et de fascination. Ses cheveux, son châle et les volants de sa robe claire ne formaient qu’un seul et même mouvement de grâce, contraste avec l’allure désolée de la plage sombre de Port-Royal. Ses pensées silencieuses s’envolaient vers cette lune qui faisait pétiller ses yeux d’eau.

Plus tôt dans la soirée, et comme souvent, la jeune demoiselle avait été conviée à un diner mondain par des amis de son père. Le genre d’homme galant et important qui l’épouserait un jour, sous la bénédiction de Walter Carlise…Sans doute le genre d’homme qu’elle devait rêver d’épouser, mener une vie de dame du monde, d’épouse aimante et de bonne mère.
Pour l’heure, elle savourait cet instant parfois tant désiré après les trop longues soirées politiques. L’instant où on n’est plus dans le train de la journée, ni tout à fait dans celui du lendemain.

Victoria laissa son regard trainer un instant vers les navires du port. On ne distinguait qu’à peine les voiles blanches, et c’est tout juste si les voix des matelots se faisaient entendre. C’était une soirée tranquille comme il y en avait beaucoup d’autres à Port-Royal. Les voyages étaient rares pour la jeune Lady, elle suivait parfois son père en mer.

En mer…La jeune fille aimait, adorait naviguer. Enfant, elle rêvait de mener sa vie au roulis des vagues, de la diriger à la pointe du compas, de rencontrer des matelots…Mais elle avait grandit. Désormais son destin s’annonçait différent. Victoria Mary Ann Carlise n’avait plus l’âge de l’insouciance, et savait bien qu’elle avait une chance inestimable d’être née Noble.

L’heure commençait à s’annoncer tardive, mais Victoria décida d’encore rester quelques instants, son père ne s’inquièterait pas, sachant que les soirées de ses amis aristocrates pouvaient parfois trainer en longueur comme couper court.
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Jules N. Van Ashes
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MessageSujet: Re: Une ballade presque solitaire.   Une ballade presque solitaire. Icon_minitimeLun 27 Oct - 3:56

Une soirée d'octobre, fraiche et sombre comme toutes les soirées d'automne auquel on s'habitue chaque année. Sur la plage, un léger vent marin soufflait dans les ondulations cuivrés du jeune amiral. Sa traversée de la plage était un rituel auquel il s'était habitué depuis qu'il était arrivé il y à peu à Port Royal. Toujours attiré par les caraïbes et par cette atmosphère, son poste était ce qu'il aurait pu rêver de mieux.
L'héritier Van Ashes avait laissé son intimidant uniforme de la marine britannique dans son immense manoir pour se vêtir d'une simple chemise, un petit pantalon qui était loin d'indiquer sa classe social et le mieux, des bottes carrément enlever pour sentir les grains de sables filant être ses doigts de pieds.


* Ah oui, ma très chère Milady, va falloir s'habituer à mon pitoyable narrateur qui se met à écrire n'importe quoi en milieux de poste *

Tait-toi Jules, je suis concentré là.
Les deux mains déposés sur la nuque, il laissa filer son regard le long de la mer, distinguant les navires flottant le long du port, leur coque se heurtant entre elles. Il s'adonna également à la contemplation des vagues se brisant sur le bord de la plage, à l'écoute des mouvements de l'eau avec délectations et d'un autre côté, à rêver de conquêtes navals. Quoi de plus respectable pour un dirigeant ?
Ses prunelles émeraudes s'arrêtèrent sur la plage en un point clair et virevoltant. Du tissu et des fanfreluches ... Ah non c'est pas ça. Des robes de couturiers je suis sur. Tout ça dans un paquet blond. Ahah, jackpot ! (J'arrête mes conneries tout de suite.)

Jules fronça les sourcils et s'arrêta net, brisa son rythme de « J'te-casse-putain-sable » pour étudier plus attentivement les courbes de la silhouettes devant lui. Ayant bien entendu passer l'âge de croire au fantôme, l'amiral pencha un peu la tête sur le côté et s'autorisa une moue dubitative. Une femme ? Une femme seule sur la plage ? A en juger de son apparence, elle était loin d'être du peuple. Alors qu'est ce qu'une lady pouvait bien faire sur la plage, dans l'ombre, avec pour seule compagnie le son des vagues ?
Qu'est ce qu'il en coutait de la rejoindre ?

Le jeune homme trottina discrètement derrière la charmante blonde et décrivit rapidement le mouvement de ses pas, aucun doute, elle se baladait innocemment. Qu'est ce qu'un peu de compagnie noble dans une éternité ? Ok, je place des expressions qui veulent rien dire et alors ? La poésie ça fait pas de mal les enfants. Bon, tu suis lecteur ? Tu comprendras plus après.


* Je suis navré, Vicky. Qu'est ce qui m'a coller un narrateur pareil ? *

Une fois à une distance raisonnable de la jeune femme, Jules s'éclaircit la voix et dans un petit air faussement innocent de garçon sage, plaça ses mains dans son dos et s'inclina en avant comme un enfant. L'art du paraitre à un sacré rôle dans une vie.

« Une lady seule sur la plage à une heure tardive ? »

Il offrit un grand sourire à la demoiselle et s'inclina en avant sans la quittée des yeux. Bonne figure oblige. A noté que dans la pénombre, on a du mal à reconnaitre quelqu'un. Faut l'excuser si Môssieur Van Ashes à du mal à percuter qu'il s'agit de la grande, la sublime et la génialissime Victoria Carlise.

« Auriez-vous besoin d'une quelconque compagnie, Milady ? »

En gros ma belle, j'te le fais dans un langage rustre « Je peux m'incruster ? »
Non-habitué à l'attente. Bercé dans une enfance pourri gâté et qui plus est, au commande d'une armée, un amiral n'a pas l'habitude qu'on lui refuse un de ses caprices. C'est pourquoi, le charmant gosse de riche hollandais ne se fit pas prier pour se joindre à elle et pour entamer une discutions pseudo-passionnante.


« Le reflet de la lune m'a toujours fasciner. Je ne me lasse jamais d'une promenade sur la plage la nuit. Vous venez souvent ? »
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Victoria Carlise
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MessageSujet: Re: Une ballade presque solitaire.   Une ballade presque solitaire. Icon_minitimeLun 27 Oct - 4:46

Victoria sursauta, surprise par une voix masculine qui retentit dans son dos. Elle se retourna et reconnut, grâce à la lune qui éclairait le visage de son interlocuteur, qui s'adressait à elle. La jeune lady aurait bien put ne pas le reconnaitre, en simple chemise, simple pantalon et sans même porter de bottes. Il y avait comme quelque chose d'étrange à voir Jules Van Ashes en tenue décontractée, mais toujours vêtu de cet incomparable charisme écrasant, de ce charme suave et courtois, qui enjôlait les femmes de la Cour.
Déjà, le jeune homme reprenait.


« Auriez-vous besoin d'une quelconque compagnie, Milady ?

Il ne semblait pas l'avoir reconnue.
Elle s'inclina en une bienséante révérence et répondit avec un ton courtois;


« Amiral Van Ashes, c'est toujours un honneur. »

Il continuait, parlant de la lune. Elle souriait, regardant tantôt l'astre de la nuit, tantôt Jules, lorsqu'elle s'adressait à lui. Il avait beaucoup de charme, c'était indubitable. Le genre d'homme à qui elle songeait un peu plus tôt. Et son simple habit ne faisait que lui donner un charme de plus.

« Je comprend tout à fait Milord, quoi de plus rassérénant. Il m'arrive de venir ici le soir, en effet. Quel dommage que nous ne nous croisions pas plus souvent. »

Victoria marqua un temps d'arrêt. A présent Jules pouvait voir son visage, face à la lune. N'importe qui pouvait la reconnaitre, il est vrai qu'elle n'avait rien de banal. De la forme de ses boucles blondes jusqu'à la couleur si particulière de ses yeux.
Elle lui sourit. Purement, simplement, ce sourire était doux, sincère et innocent. A l'image même de la jeune Lady.


« Votre journée a du être éprouvante, Amiral. » Ajouta t-elle pour continuer dans les banalités. Elle connaissait très bien le jeu de la courtoisie, et l'aimait par dessus tout. Surtout lorsqu'un aussi bon joueur se trouvait en face d'elle. La jeune femme avait cru comprendre qu'il ne l'avait, au premier abord, par reconnue. Pouvait-il en être de même après cet échange, même court et léger?
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Jules N. Van Ashes
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MessageSujet: Re: Une ballade presque solitaire.   Une ballade presque solitaire. Icon_minitimeJeu 8 Jan - 20:57

Qui a dit que la lune était ravissante ? Moi ? Grossière erreur. Plutôt, Jules n'était pas aussi certain de ce qu'il avait affirmant juste avant. Certes, elle procurent une ambiance agréable, le reflet son éclat. Tout ce qu'on veut, encore faut-il savoir à qui on parle. Un effet de contre jour nocturne bien ennuyeux.
La voix de la jeune femme avait des intonations connu. Une voix douce, noble, posée. Une vois très belle en l'occurrence. Seulement, il manquait quelque chose à cette voix. Une visage, peut-être un sourire. Ou même un regard. Ju' collait des noms sur des sourires habituellement. Allez savoir, c'est quelque chose qui le percutait. Un beau sourire reste encrée en mémoire, que voulez vous.
Tout ce qu'il pouvait en dire, c'est qu'il l'appréciait déjà, flatter son égo rien qu'en lui rappelant son titre, quoi de plus beau. Amiral. Sa grande fierté.


« Cela nous fais donc un point commun. » Il renchérit d'un rire amusé et continua en s'accordant toujours des mérites bien fondé « Et c'est toujours agréable de se promener en pleine nuit, les pirates ne court plus autant les plages dorénavant. »

Son plan anti-pirate battait son plein et c'était une grande réussite. Jamais la mer n'avait eu autant de répit depuis ces dernières années.
Jules baissa ses yeux verts sur la lady qu'il avait rejoint et il se passa, comment dire ... comme un éclair de lucidité. Tout devint on ne peut plus clair. Désormais dans le reflet lunaire, les boucles blondes de la jeune noble ressortirent de la nuit. Son charmant sourire, envoutant en soi avait redonner la mémoire à l'Amiral dès qu'il le vu.
Il se maudit, comment n'avait-il pas réagit aussitôt ! Il resta de marbre, son sourire s'élargit aussitôt. Il effectua un petit pas sur le côté vers la blondinette pour sentir de plus près sa chaleur. Aucun doute possible ...


« Éreintante, Lady Carlise. Entre les soucis rébarbatif de la Compagnie de Indes et le Gouverneur qui s'évertue à craindre des pirates, il ne manquerait plus que le Black Pearl refasse surface. »

Très sérieusement, on sait pas bien où il est passé celui là u_ù.
Bref, peu importe.

Jules posa un œil doux, à la limite du coup d'œil charmeur, sur Victoria. Un regard calculateur en somme. Mais, il n'y avait rien de désagréable dans son acte, il faisait toujours ça avec tact et manière. Jamais de regard déplacer, toujours courtois.
Et comment on s'attire les faveurs d'une lady ? On l'a flatte. Ça marche toujours, non ?


« Votre beauté est toujours admirable à ce que je vois. »

Oh mon dieu, j'ai faillis mettre Victoria à la fin, quel affront è_é
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MessageSujet: Re: Une ballade presque solitaire.   Une ballade presque solitaire. Icon_minitimeDim 11 Jan - 3:49

La belle demoiselle aux boucles fougueuses observait l'Amiral avec beaucoup d'attention, la robe légèrement remuée par le mouvement du vent, suivit par la chevelure de miel, elle l'écoutait parler de son timble grave, particulier, le regardait sourire, ce sourire à peine dessiné qui chavirait déjà bien d'esprits féminins, observant aussi son regard intense. Il parla des Pirates.

« Et c'est toujours agréable de se promener en pleine nuit, les pirates ne court plus autant les plages dorénavant. »

Ce à quoi elle répondit, d'un ton léger continuant les banalités qui s'échangeaient par courtoisie;

« Il est vrai que depuis votre arrivée, il règne à Port-Royal un climat de sureté quelque peu bouleversé par les évènements. »

Faisant allusion à Lord Cutler Becket et sa défaite contre la Confrérie des Pirates, le Pearl et le Hollandais Volant. Il mentionna également le Black Pearl, semblant avoir un réel grief envers tout ce qui pouvait se rattacher à ce Navire, et au Capitaine Jack Sparrow. Victoria se prit à se demander si Jules Van Ashes avait déjà rencontré le célèbre Pirate, ou le traquait plus ou moins.

L'Amiral s'approcha d'un pas, sourit plus amplement, comme s'il venait juste de la reconnaitre, et il fit son regard plus doux, plus charmeur. Charmée, tant par son allure, que par les mots qui suivirent.

« Votre beauté est toujours admirable à ce que je vois. »

Non pas flattée, comme les femmes, filles ou soeurs d'Aristocrates Anglais, qui avait un égo dans la poitrine, Victoria fut gênée, comme une jeune fille amoureuse, ou tout du moins aimable et innocente. Elle se contenta de sourire avec autant de courtoisie que son coeur lui permettait.

Trop occupée à s'empourprer et à couver Jules du regard, elle ne s'aperçut pas du remoue de la mer qui s'était intensifié comme à l'arrivée d'un Navire, et de la silhouette fantomatique d'une ombre énorme flottant au large.
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MessageSujet: Re: Une ballade presque solitaire.   Une ballade presque solitaire. Icon_minitimeLun 25 Jan - 2:06

(Y'aura un petit ... anachronisme. Finalement, on se met entre le 2 et le 3 parce que bon, Beckett quoi x) )

Jules décortiqua la réaction de Victoria plus qu'il profitait de sa beauté. Ce qui était remarquable, c'était l'impact du compliment sur sa personne. Elle n'était ni littéralement bouleversée comme la plupart d'idiote de fille d'Aristocrate, ni submergé par un nouveau souffle d'égo près à la traverser. Elle restait humble, si on pouvait dire. Une fille sage et honorable, c'était tout à son honneur.
L'Amiral rit discrètement, puis se penchant en avant, pour l'observer un peu plus, un peu mieux. Un peu trop ?

- Votre père ne risque pas de s'inquiéter de vous voir quitter le cocon familiale à cette heure ?

Elle était en bonne compagnie, ce n'est pas comme si elle allait se faire braquer dans le coin par des malfrat à la minute. Jules était armé et pouvait très bien leur démolir la face. Parfaitement, leur-démolir-la-face.
Le jeune homme sourit malicieusement et sautilla en lui barrant la vue. Encore faut-il qu'en dehors de lui et de l'obscurité, il y ai quelque chose à voir, ahah.

- Dites-moi, lorsqu'on s'est rencontrés la première fois, vous habitiez toujours en Irlande, ou vous étiez déjà à Port Royal ? Vous avez grandi … ou mûri plutôt ! Vous n'avez plus vraiment à voir avec la jeune fille de quinze ans que j'ai connu.

Jules passa une main dans ses boucles et se remit à parler de fadaises politiquement correct sur son père, qu'il l'avait vu, lui souhaitait le bonjour et comment se porte t-il … Lorsqu'il leva le nez vers l'horizon …

- Was is dit ? souffla t-il dans sa langue maternelle, les yeux rivés sur l'ombre au large, Victoria ?

Il saisit aussitôt la Lady par la main et l'entraina dans l'autre sens de la plage. Un pas vif, mais typiquement militaire. Ah, éducation stricte quand tu nous tiens. Avec cette petite habitude, est-ce qu'il verrait si Victoria suivrait son rythme ? Non, pensez-vous !

- Désolé de vous emmener aussi vite … Mais Lord Beckett risque de m'en vouloir si je ne donne pas d'ordre maintenant.

Il esquissa un sourire navré, sans quitter sa main de la sienne et l'embarqua sur le port et glissant ses doigts contre ceux de la Lady, espéra que son intervention soit brève. Oh oui, il aurait voulu le faire plus délicatement et dans une autre circonstance. Tant pis pour toi, mon pote !
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MessageSujet: Re: Une ballade presque solitaire.   Une ballade presque solitaire. Icon_minitimeMar 26 Jan - 1:48

Tout s’était passé très vite.
L’amiral et la lady échangeaient des banalités depuis environ cinq minutes, parlant tantôt de Sir Carlise, son père, tantôt de l’Irlande…
Victoria sous-entendit qu’elle n’attendait pas qu’on lui ouvre la porte pour sortir de chez elle lorsque ça lui chantait, et que ça lui chantait précisément aux heures où on ne croise pas de lady seule.
Jules Van Ashes était, d’après ce qu’avait entendu Victoria, un jeune homme ayant percé très tôt à la Cour du Roi de France puis dans l’East India Company. C’était un impitoyable militaire, craint partout où il passait. Et lorsqu’il passait, c’était souvent la tête haute, l’œil froid, la truffe au vent et tous galons dehors à seulement 24 ans. Enfin, c’était ce que les jeunes aristocrates se racontaient entre elles. Notre lady n’y prêtait que légèrement l’oreille – il semblait important dans la société dont ces pies dépendaient d’être au fait de ces choses là – et avait gardé en souvenir de l’amiral, il y a quatre ans de cela, un jeune garçon charismatique, poli et déterminé, quoique réservé.
Pourtant se tenait devant elle un homme accompli, souriant et étrangement plus gai que son grade aurait pu le laisser penser
Victoria lui précisa qu’elle n’était arrivée à Port Royal que quelques temps avant l’amiral, mais elle y retournait assez souvent pour ne pas se sentir dépaysée, et l’écouta poliment louer son père, ponctuant ses remarques d’un hochement de tête accompagné d’un « Je n’y manquerai pas Sire. »

En voilà pour les trivialités.
C’est donc avec une rapidité imprévue que l’Amiral Van Ashes s’empara de la main de notre jeune fille, et bien qu’entraînée à toute vitesse vers le port, elle eu le temps d’apercevoir ce qui affolait Jules. Sa jupe la gênait mais pas autant que son fin corset pourtant dépourvu de baleines – Victoria n’était absolument pas adepte du masochisme coquet du siècle – son châle s’était envolé et ses chaussures étaient restées sur le sable. Pourtant la lady ne se posait pas la question de savoir si elle allait finir les quatre fers en l’air.
Quel était le pavillon de ce navire ? Il n’était pas anormal de voir des bâtiments arriver en pleine nuit, et avec cette pénombre il aurait été impossible de percevoir leur couleur. Cependant l’amiral trottait à bonne allure dans ce que Victoria reconnu être le chemin du port.


- Je comprends tout à fait Sire mais je vous encombre, peut-être ferais-je mieux de retourner chez moi…

Il venait de glisser ses doigts entre les siens et si, quelques secondes avant, il avait semblé empressé de la traîner derrière lui, à présent il n’avait pas l’air de prévoir de la lâcher. Ce geste, bien qu'à l'opposé de la roture; Victoria s'en doutait, déstabilisa tout de même la bienséante lady.

- Sous quel pavillon navigue ce navire, pour avoir le mérite de vous alarmer autant ?

Rattrapée par sa curiosité – et probablement par la proximité des quelques soldats sur leur chemin de ronde – la lady lâcha la main de l’amiral pour tenir sa robe et presser le pas à son côté.
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Jules N. Van Ashes
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MessageSujet: Re: Une ballade presque solitaire.   Une ballade presque solitaire. Icon_minitimeMar 26 Jan - 21:22

Rapidité et efficacité étaient maître mot. Dans un monde où le culte de l'urgence dépasse nos capacités physiques, nous n'avons pas le temps de laisser filer le temps et manquer à nos obligations. C'était capitale ; Rapidité, efficacité
Jules n'écoutait pas, ou uniquement d'une oreille - sensiblement trop réactive - distraite.
Concentration, c'était précisément ce dont il avait besoin. Tout du moins, dans l'immédiat.
L'amiral Van Ashes se plongea dans une focalisation auditive, il était littéralement absorbé par l'afflux de réflexion et d'écoute. Il décortiquait, appliqué, l'écho des vagues s'entrecoupant des pas successifs sur le port, des voies, des « mon Amiral » et autres tapis rouges glorifiant. Au fond, il s'en tape.
Un imprévu. La rouquine l'arracha de ses sonorités.

« Je vous encombre … retourner chez moi … »

Le gosse - trop décoré - vira ses boucles à tribord toute, sans prononcer un mot. Il se justifia au moyen d'une expression faciale qui valait bien toutes protestations.
Une figure telle que « Ne dites pas sottises, c'est ridicule. » évite toutes futilités verbales.
Ses émeraudes - des yeux, ok ok. - dévisagèrent les iris bleutés de Lady Carlise. Son minois enclin à la curiosité majorait son expression définitivement adorable « Jij ben aanbiddelijkk ... »
L'amiral souriait naïvement.

Naïvement dites-vous ?

Les doigts de Victoria s'extirpèrent de l'emprise du jeune néerlandais, s'apercevant qu'il venait de l'entraîner comme on commande un enfant. Jules cacha ses mains derrière son dos.
En tout bien tout honneur - tu m'en diras tant - Van Ashes se reprit et honora sa pathétique paranoïa militaire « Au boulot, tas de cabot ! »
Eh ? Comment ça, le pavillon ?

- Si vous l'avez vu, faites le-moi savoir, s'enquit-il avec cynisme. Mais aucun navire marchand ou royal ne pointe sa figure de proue à cette heure, il soupira et appuya ses doigts contre ses tempes, Ik weet het niet, en ik word er gek van ...

Bon d'accord, il avait démarré au quart de tour. N'était-ce pas prématuré ? Soit, ce n'était peut-être rien et Beckett lui-en voudrait une nouvelle fois, mais les voiles étaient noirs et le navire non amarré au port. Mince, remuez vous les miches et inquiétez- vous !

- Au fait, ne pensez certainement pas que je vous laisserais repartir. Votre père m'en voudrait sévèrement, appuya-t-il avec un sourire de circonstance.

Dit-le gugusse fringué comme un guignol, ou comme le dernier des crétins en pantalon « pêche aux moules ». Ah, le symbole de la marine britannique est fièrement représenté par des nabots ambitieux n'ayant rien à foutre de l'étiquette.
Vous pensez qu'il oserait posé ses pieds nus de petit rigolo sur le sol de l'Endeavour et provoquerait Lord Beckett avec insolence ; le tout accompagnez de la plus captivante des Lady de Port Royal dans un drôle accoutrement ?
Mais carrément.

- Ma chère, vous allez avoir le grand honneur de poser le pied sur l'Endeavour, ajouta-t-il avec une pseudo-fierté auprès de la lady irlandaise. Ce n'était pas précisément son navire, mais il rêvait de voir la tête de Cutler en s'apercevant qu'il "invitait" des lady sur ce bâtiment.

Jules grimpa sur le pont et s'arrangea du mieux qu'il pût pour paraître un minimum professionnel. Le jeune amiral prêta sa main à Victoria et l'invita à monter « Ne vous en faites pas, Milady, il ne mord pas ... Enfin pas souvent. »
Cet ironique enfant se remit à rire de nouveau. Quand il s'agissait de Cutler Beckett (Lord, excusez- moi !) c'était toujours drôle.


Dernière édition par Jules N. Van Ashes le Jeu 4 Fév - 20:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une ballade presque solitaire.   Une ballade presque solitaire. Icon_minitimeMer 3 Fév - 19:57

Il y avait une foule de jeunes marins postés sur la ronde du port. Chacun se tournait et inclinait le buste au passage de l’Amiral. Certains même saluaient la Lady en la dévisageant, surpris de sa présence auprès de Jules.
Victoria essayait vaguement de suivre la réflexion néerlandaise de l’Amiral, et le rapport qu’elle avait avec cet inhabituel sourire naïf, mais non pas moins charmant, sans grand succès… Notre demoiselle n’avait effectivement pas beaucoup de notions sur la langue natale de Jules, et qu’il l’emploie sans s’en rendre compte ou sans traduire n’avançait pas les choses.

Ainsi Jules ne la laisserait pas partir à cause de son père ?
Il ne savait probablement pas que ce dernier serait d’autant plus furieux de savoir que sa jeune fille était dehors à une heure pareille, sans chaperon… En compagnie de l’Amiral Van Ashes. Pas le genre de compagnie qu’un aristocrate interdirait à sa fille en âge de se marier, néamoin Sir Carlise préfèrerait peut-être le fourbe Cutler… Victoria préférait elle ne pas trop y penser, par peur d’être prise d’une intense et irrépressible envie de vomir à l’idée d’accomplir quelque devoir conjugal avec ce mari là…
Cependant, pour continuer sur cette note triviale, un navire aux voiles noires s’apprêtait à accoster et l’heure n’était pas à se réjouir de mettre le pied – nu en l’occurrence, puisque la Lady avait laissé ses chaussures sur la plage – à bord du navire de Lord Beckett. Et encore moins de le voir… Il fallait l’avouer, qui appréciait vraiment la compagnie de cet homme hautin bourré d’ambitions ?
Une chance que sa robe soit assez longue pour cacher ce détail vestimentaire…

Lady Carlise suivit Jules jusqu’au navire et le regarda monter sur l’Endeavour.
L’Endeavour… Merveille d’architecture navale, ce bâtiment robuste mais svelte aux boiseries dorées à l’or fin devait comprendre plus d’une centaine de pièces d’artillerie et son équipage devait regrouper près de 800 hommes. Navire amiral de toutes les batailles, il faisait la fierté des marins de Port Royal. On pouvait effectivement considérer que c’était un honneur de monter sur ce navire…


- Lord Beckett passe donc ses nuits sur ce bâtiment ? S’enquit-elle en attrapant doucement la main tendue de l’Amiral.
La Lady se hissa à bord et adressa un sourire courtois aux regards surpris que lui jetaient les quelques marins à leur poste sur le pont en s’approchant de Jules.


- J’espère qu’il ne mord pas mais… Ne faudrait-il pas lever l’ancre et envoyer le vaisseau Amiral avant que ce navire accoste ? S’il doit y avoir des canonnades, il vaut mieux qu’elles se fassent loin des côtes… Lui chuchota t-elle en observant la porte du carré du capitaine par laquelle un jeune homme venait de s’engouffrer pour prévenir Beckett de la présence de l’Amiral. La décision la plus sage était en effet d’envoyer l’Endeavour pour représenter les couleurs de Port Royal et connaître celles du nouvel arrivant…
Lord Beckett allait sortir d’un moment à l’autre, mais désormais la Lady scrutait calmement l’horizon à la recherche d’un pavillon en relâchant lentement la main de Jules.
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MessageSujet: Re: Une ballade presque solitaire.   Une ballade presque solitaire. Icon_minitimeMer 10 Fév - 19:49

Jules, néerlandais de bataillon britannique, s'arrêta prestement, à la suite de quoi il se tint à la façon qu'un enfant à d'observer ses nouvelles bottes de pluie. Or, pas de botte de pluie, mais des bottes … normal. Pas de nouvelle jolie veste qu'on acquiert pour son noël … mais une chemise blanche informe et débraillé. Pas de jolie chaussette que maman n'a pas eu à repriser, avec un pantalon digne de papa l'amiral … juste des mollets découvert jusqu'à son affreux ourlet sur les genoux.
Aucune classe, juste un maintient qui essayera de revalorisé le reste.

Depuis quand se présentait-on de la sorte à son supérieur hiérarchique, petit air suffisant et je m'en foutiste ? A ma connaissance, ô grand jamais.

- Ca, ça craint … conclut le petit brun pour lui même en grimaçant.

Il passa sa main contre sa joue en soupirant, un moyen de régler ce détail vestimentaire dans le peu de temps qu'il lui restait avant d'affronter Be... Lord Beckett ? Le temps allait avoir quelque compte à lui rendre, notamment pour le savon qu'il s'apprêtait à recevoir.

- Peut-être pas toutes ses nuits, mais il y reste souvent. Ceci étant dit, s'il ne vous mord pas, c'est moi qu'il risque de chiquer, sur quoi il continua dans un français politiquement incorrecte, et si je ne montre pas les dents à ce clébard …


« En het is niet vriendelijk, deze stom. » ou « Et il n'est pas aimable, cet abruti », puis il se tourna vers la lady en souriant bêtement, bien conscient qu'elle n'avait rien compris. Tant mieux ? Oh, ce n'est pas elle qui crierait à la trahison, non ?
L'amiral se pencha vers la rouquine en fixant consciencieusement la porte :

- J'ai quelques défaut diplomatique (c'est de la politique) avec Lord Beckett, de peu que ce soit des corsaires, je ne me risquerais pas à me prendre une rouste … Quoi que, si j'avais raison de m'inquiéter, ça me vaudra aussi une petite remontrance pour passivité. Il est charmant, n'est-ce pas ? Wat voor geluk, vous êtes suffisament jolie pour qu'il s'attarde plus sur vous que sur moi …

Il rit. Ou rit jaune, à votre convenance.
Sans blague, il allait criser si ça venait à se faire. Non pas que mériter toute l'attention de Cutler lui convienne, mais porter des regards trop insistant sur sa (sa ?) lady irlandaise, c'était mauvais.
Qu'il est méchant l'écossais !

La porte fit un petit déclic, d'où apparu un sourire de circonstance ; moqueur, fier. Jules retint un soupire agacer et presque craintif. Il inspira profondément, se tenant bien droit : menton relevé, l'oeil vif.

- Lord Beckett …

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MessageSujet: Re: Une ballade presque solitaire.   Une ballade presque solitaire. Icon_minitimeMar 11 Oct - 2:14

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